Cet été, avec S., ma binôme préférée, nous avons décidé de poser nos palmes dans l’Hémisphère Sud et plus particulièrement dans l’Océan Indien, sur les côtes de l’Île de La Réunion. Je n’avais jamais trempé mes orteils dans cet océan, c’était donc une vraie découverte pour moi ! Nous avons établi notre « camp de base » sur la ville de Saint-Leu. En effet, il y a dans cette agréable petite ville plusieurs centres de plongée qui permettent de profiter des beautés de la Réserve Marine de l’Île de La Réunion. Une petite requête sur un moteur de recherche vous permettra de trouver avec qui vous avez envie de tremper vos oreilles…
Petit bilan d’une formation Niveau 4 – Guide de Palanquée
Pour la saison 2014/2015, je me suis porté candidat pour organiser et animer la formation Niveau 4 / Guide de Palanquée FFESSM. J’ai la chance de résider dans un département où les moniteurs fédéraux 1er degré peuvent contribuer à cette formation, et aussi en assurer l’organisation, en appui avec la Commission Technique Départementale, et ce jusqu’à la tenue du stage final et de l’examen. Cette formation est maintenant terminée, et il est temps pour moi de tirer un bilan sur cette année riche en émotions et en investissements. Je vais commencer par publier la progression que j’ai mise en place, aussi bien du point théorique, que pratique, et je reviendrai sur les points à améliorer de mon point de vue.
Comment (bien) réussir une assistance ?
A la suite de mon article sur la RSE, qui a suscité pas mal de commentaires sur les réseaux sociaux, une suggestion m’a été faite par un plongeur, celle d’écrire un article traitant de la réussite de l’assistance de 20 ou de 40 mètres… J’ai donc repris le fil rouge de mes séances pratiques, et j’ai tenté de remettre en ordre ce que je trouve important, voire fondamental pour bien réussir cet exercice technique en formation, et si jamais la situation devait se présenter, faire en sorte que les automatismes soient là pour garantir une assistance correcte en situation réelle. Voici donc quelques réflexions en vrac qui je l’espère pourront être utiles à de nombreux plongeurs et plongeuses…
Quleques trucs pour bien réussir une RSE
EDIT : Cet article n’a plus lieu d’être. La RSE est maintenant neutralisée pour tous les examens N4.
La Remontée Sans Embout (RSE) de 20 mètres est un exercice technique évalué à l’examen Niveau 4 – Guide Palanquée FFESSM. Cette épreuve consiste à effectuer une remontée à la palme en une longue expiration, détendeur en main. L’épreuve se déroule gilet vide, depuis un fond de 20 mètres, et la remontée doit être effectuée en un minimum de 45 secondes (sous peine d’élimination en cas de temps inférieur). J’ai pu constater que cette épreuve posait pas mal de problèmes aux stagiaires que j’ai eu à coacher cette année. J’ai d’ailleurs eu pas mal de difficultés pour réussir cette épreuve, tant le mental est sollicité ! Il n’est pas du tout naturel de retirer son détendeur à 20 mètres de profondeur et de remonter en expirant les 5 litres d’air de nos poumons ! Fort heureusement, nos amis Boyle et Mariotte nous viennent en aide sur ce point ! Voici donc quelques trucs pour aider les futurs Guides de Palanquée à bien réussir la RSE de 20 mètres.
Formation PE40 : Une progression en 4 séances
A la suite des modifications du code du sport instituant les qualifications PE40, PA20, PA40, une réflexion a été menée dans le club dans lequel je contribue aux formations. Dernièrement, la Commission Technique du club a entériné le fait de scinder la classique formation Plongeur Niveau 2 en 2 formations PA20 et PE40. Maintenant que cette décision a été prise, il est temps de penser à mettre en place une progression pour amener les plongeurs à acquérir les aptitudes attendues pour pouvoir plonger en sécurité en étant encadré à 40 mètres de profondeur.
L’objet de cet article est de proposer un programme de formation pour permettre à des plongeurs au minimum PE20, et ayant déjà effectué 4 plongées encadrées en milieu naturel dans la zone des 20 mètres d’accéder à cette qualification.
Canard testeur : Une expérience technique et humaine unique !
Depuis maintenant trois ans, j’ai systématiquement posé ma candidature pour être « plongeur testeur » lors de la campagne annuelle de tests matériel, organisée par l’excellent magazine » Plongeurs International « . Cette candidature s’effectue par e-mail, il suffit d’y joindre un curriculum vitae orienté plongée, et une lettre de motivation (comme quand on recherche un job, quoi !). J’ai donc envoyé un mail au magazine en décembre 2012, 2013 et 2014. Le 26 février dernier, alors que j’avais tiré un trait sur ma candidature, quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai reçu un appel téléphonique de Patrick Marchand, le rédacteur en chef du bimestriel, m’informant que j’étais sélectionné pour rejoindre l’équipe des testeurs de la saison 2015 ! J’ai immédiatement accepté de relever le défi, et j’ai pu me rendre disponible pour participer à cette aventure du 20 au 29 mars 2015. Je vais donc ici relater comment j’ai vécu cette semaine de l’intérieur (sans rien révéler sur les résultats des tests, pour cela il faut se procurer le magazine ). L’histoire des tests de Plongeurs International est par ailleurs disponible ici.
Plongées hivernales aux Iles Canaries : Pastenagues, seiches, poulpes et barracudas à gogo !
Cette année, avec S., ma binôme préférée, nous avons décidé de partir au soleil recharger nos batteries pour une semaine. Notre choix s’est porté sur l’archipel des Iles Canaries, et après avoir hésité entre plusieurs îles, nous avons retenu l’île de Tenerife. Nous avons choisi de plonger avec le centre « Ocean Diving Tenerife – Canaries Plongées« , affilié à la FFESSM, et animé par les très sympathiques France et Philippe.
Le centre de plongée est situé dans la petite localité de Las Galletas, sur la côte sud de l’île, à environ 20 minutes de l’aéroport Reina Sofia/Tenerife Sur. les locaux du centre sont simples et fonctionnels : vestiaires, toilettes, douche chaude, grand bac de rinçage. L’accueil de France et de Philippe est simple, courtois et direct, tout ce que j’aime, il n’y a pas de « chichis », on est là entre plongeurs pour prendre du plaisir et c’est le plus important. Ils tiennent à notre disposition divers bouquins pour faciliter l’identification des espèces de la faune propre aux Iles Canaries. Ils disposent d’un semi-rigide tout neuf de 7,50 mètres avec un gros moteur de 225 CV permettant d’accueillir 12 plongeurs équipés et qui permet de rallier rapidement les sites de plongée (dont aucun n’est très loin de la marina cependant).
Quelques éléments pour aider dans le choix d’une stab
Chaque année, je côtoie pas mal de plongeurs et de plongeuses qui envisagent de remplacer leur gilet ou d’investir pour se doter d’un gilet neuf. A chaque fois, on m’a posé la sempiternelle question : « Tu me conseillerais quoi comme stab ? ». Comme je ne veux pas répondre à cette question par « La mienne ! », voici quelques éléments de choix, qui devraient permettre à ceux et celles qui envisagent un investissement conséquent, de le faire en toute connaissance de cause.
Si il y a eu beaucoup d’évolutions sur les phares et les détendeurs, il peut paraître effectivement plus compliqué de maîtriser le langage technique des fournisseurs de matériel dans le domaine des gilets stabilisateurs ou BCD. Tout d’abord, la stab est un élément indispensable et obligatoire pour la sécurité du plongeur. Il convient donc de ne pas choisir son gilet avec désinvolture. Je laisserai de côté les stabs sidemount et les stabs Tek, car les plongeurs qui choisissent ce type de matériel sont des plongeurs confirmés et n’ont besoin ni de conseils ni d’aide dans leurs choix.
La Méditerranée à la Toussaint : le secret de plongées réussies
Comme chaque année, ma binôme préférée et moi partons pour plonger pour une semaine en Méditerranée. Nous avons l’habitude de plonger dans la zone de Fréjus, avec le club Sympathic Palanquée, animé par le non moins sympathique Joël Aillaud.
Le centre est situé sur Port Fréjus, les locaux sont simples mais fonctionnels. Il y a un local pour se doucher après la plongée. Le centre dispose d’un grand nombre de blocs de différents volumes, de stabs en bon état, et est capable de fabriquer du Nitrox via un système de stick, exactement comme dans mon club de plongée, le GEASM.
Les plongées se déroulent soit sur le Lion de Mer (au moins 5 spots de plongée), soit au Cap du Dramont (au moins 10 spots de plongée à proximité). Le « Papillon des Flots » est le bateau du centre, il s’agit d’un ancien bateau de pêche reconverti. Le navire est susceptible d’accueillir une trentaine de plongeurs en toute sécurité et avec suffisamment de confort.
Le « Double effet Kiss Cool » de l’essoufflement
Il y a quelques années, alors que je venais d’obtenir mon diplôme de Plongeur Niveau IV « Capacitaire » (je n’ai jamais bien compris la signification exacte de ce mot), nous sommes allés plonger avec notre club au centre « Aber-Benoit Plongée », situé sur le Quai du Stellac’h à Saint-pabu, Ce centre, animé à l’époque par Christophe Lecoq, a malheureusement fermé depuis lors.
Ce matin là, Christophe, nous propose de plonger sur l’Amoco-Cadiz, épave mythique s’il en est, le traumatisme de la marée noire que ce navire a provoqué étant encore dans toutes les mémoires des jeunes de mon âge ;-). Les sourires éclairent alors les visages de l’ensemble du groupe de plongeurs que nous constituons (une trentaine au total). Nous embarquons sur les semi-rigides (un « grand » de 8,50 m et un « petit » de 5,60 m qui assurera la sécurité surface et la récupération des palanquées) et nous voilà partis pour une navigation dans la brume matinale, avec une très grande houle d’ouest, qui met quelques organismes à l’épreuve !