Océan Atlantique

De bien belles plongées… le cœur serré

Comme chaque année, pour profiter à fond du week-end de l’Ascension, mon club organise une sortie dans une structure de la côte. Après avoir trempé nos palmes à Carantec, à Crozon, à Saint-Malo, nous sommes revenus plonger avec le Club Léo Lagrange à Camaret sur Mer (nous y étions déjà venus en 2017 et c’est avec grand plaisir que nous y sommes retournés). Pouvoir s’immerger au bout du monde est une véritable chance, et les plongeurs qui l’ont déjà fait en gardent des étoiles plein les yeux. Cette sortie a aussi été pour moi l’occasion de revoir Flo Cado, le fort sympathique directeur du centre de plongée. Cette sortie est très orientée vers les nouveaux diplômés Niveau 1 et 2 de notre club, et comme chaque fois, nous étions une bonne trentaine de passionnés à répondre présents. Cette sortie revêtait également un caractère particulier pour plusieurs raisons : c’étaient mes premières plongées en mer depuis mon arrêt forcé (mais je ne vais pas m’étendre là-dessus), et nous étions certainement le dernier groupe de plongeurs à pouvoir profiter de la structure du club Léo pour l’année 2022 (une décision incompréhensible de fermeture pour l’année 2022 a été prise par la direction, je reviendrai sur ce point dans la suite de l’article.

Lire la suite…

Top 10

Les plongées qui m’ont marqué

En cette période d’épidémie, je passe mes journées en télétravail, et de fait, je plonge assez peu (pour le moment). Je prévois de passer quelques jours dans le sud de la France prochainement et j’espère pouvoir y tremper mes palmes, notamment avec ma fille L., qui a posé ses valises il y a maintenant quatre ans sur les bords de la Méditerranée. Pour patienter, je me replonge dans mon carnet de plongées, et je tente de me rappeler les bons moments ainsi que les plongées qui ont été moins agréables… Je vais donc dans ce billet vous proposer un florilège des dix plongées qui m’ont le plus marqué. Je n’ai pas dans l’idée de sortir du chapeau exclusivement des plongées du bout du monde (même si il y en a), d’autant plus que la situation sanitaire mondiale va certainement influer sur notre manière d’aborder les fonds et les voyages. Comme toujours, je vous invite à apporter des commentaires à mes choix forcément subjectifs !

Lire la suite…

Canractec Nautisme

Plongées au Pays Léonard (en terres carantécoises) – Splujadennoù e Bro Leon (en karanteg)

Chaque année, avec mon club, le GEASM, nous effectuons une sortie plongée sur le week-end de l’Ascension. En général nous choisissons une destination pas trop lointaine de notre camp de base, et cette année, nous avons décidé d’aller tremper nos palmes dans la région où je puise mes origines depuis plus de 10 générations, à savoir le « Bro Leon », ou Pays Léonard, et plus particulièrement en Baie de Morlaix (qui sans conteste, ni chauvinisme aucun, est la plus belle baie du monde, comme chacun le sait ). Nous nous sommes appuyés sur les moyens techniques de la structure « Carantec Nautisme« , située sur la plage du Kélenn. L’objet de ce billet est donc de vous relater cette sortie, et peut-être de vous donner aussi envie d’aller y plonger !

Lire la suite…

Petit déjeuner du samedi :36 Repas du samedi midi :34

Camaret : Des Explos avec le Club Léo !

Chaque année, à l’occasion du pont de l’Ascension, mon club profite de ce week-end prolongé pour organiser une sortie plutôt orientée vers les plongeurs débutants et les nouveaux autonomes.La philosophie de cette sortie est d’assurer un auto-encadrement des plongeurs PE20 (ou Niveau 1 pour parler brevet plutôt qu’aptitudes ), et de « lâcher dans le grand bleu » les plongeurs PA20, tout en permettant aux plongeurs confirmés de réaliser de belles explorations. Pour cette saison, l’équipe de nos plongeurs a posé ses sacs de plongée au bout du monde, près de la terre de mes ancêtres, à savoir à Camaret sur Mer, pour profiter des beautés de la pointe de la Bretagne grâce  au Club Léo Lagrange.

Lire la suite…

La Perle

Pourquoi il ne faut jamais redescendre seul pour remonter l’ancre…

Lorsqu’on rejoint le monde de l’encadrement (en passant le diplôme de Guide de Palanquée), on a tôt ou tard la charge de retourner gonfler le parachute de relevage pour aider à remonter l’ancre du bateau. Tous les plongeurs et plongeuses que je connais (y compris moi-même) ont toutes et tous été fiers de la confiance que leur accorde le Directeur de Plongée quand il dit : « X, tu pourras redescendre gonfler le parachute si il te reste suffisamment de gaz ? ». Le regard croise alors celui du DP et un hochement de tête signifie oui, j’y vais… Pourtant redescendre seul même sur un fond de 10 à 15 mètres est totalement accidentogène et en contradiction totale avec tout l’enseignement qui nous a été délivré et que nous, moniteurs, continuons à transmettre à nos apprenants en rappelant la règle d’or « Seul, jamais tu ne plongeras ». J’ai moi-même pratiqué cet exercice en solo plusieurs fois (et je suis forcé de reconnaître le plaisir intense provoqué par la descente en solo et l’impression de disposer de l’océan pour soi tout seul) , mais j’ai décidé de ne plus jamais redescendre seul pour remonter l’ancre. Pour éclairer cette décision, je vais vous raconter dans ce petit billet ce qui m’est arrivé lors d’une plongée ou j’ai dû redescendre à la demande du Directeur de Plongée.

Lire la suite…

Amoco-Cadiz

Le « Double effet Kiss Cool » de l’essoufflement

Il y a quelques années, alors que je venais d’obtenir mon diplôme de Plongeur Niveau IV « Capacitaire » (je n’ai jamais bien compris la signification exacte de ce mot), nous sommes allés plonger avec notre club au centre « Aber-Benoit Plongée », situé sur le Quai du Stellac’h à Saint-pabu, Ce centre, animé à l’époque par Christophe Lecoq, a malheureusement fermé depuis lors.

Ce matin là, Christophe,  nous propose de plonger sur l’Amoco-Cadiz, épave mythique s’il en est, le traumatisme de la marée noire que ce navire a provoqué étant encore dans toutes les mémoires des jeunes de mon âge ;-). Les sourires éclairent alors les visages de l’ensemble du groupe de plongeurs que nous constituons (une trentaine au total). Nous embarquons sur les semi-rigides (un « grand » de 8,50 m et un « petit » de 5,60 m qui assurera la sécurité surface et la récupération des palanquées) et nous voilà partis pour une navigation dans la brume matinale, avec une très grande houle d’ouest, qui met quelques organismes à l’épreuve !

Lire la suite…