Ordinateur No Fly

Que faire avec l’indicateur « No Fly » ?

Quand nous partons en voyage dans des contrées lointaines ou exotiques en emportant notre matériel de plongée dans le but d’effectuer soit une croisière, soit un stage , ou encore juste quelques plongées, notre ordinateur de plongée fait bien entendu partie du paquetage. Au moment de faire les valises pour rentrer au domicile, nous sommes nombreux à le consulter pour prendre connaissance de l’indication d’interdiction de prendre l’avion ou pas. Ayant récemment offert un ordinateur « Shearwater Peregrine » à S. (ma binôme préférée), j’ai pu constater que ce modèle (situé dans le moyen / haut de gamme) ne proposait pas d’afficher cet indicateur. J’ai donc eu l’idée d’écrire ce billet pour proposer une démarche « de bon sens ». On peut bien entendu ne pas être d’accord avec ce que je vais vous proposer !

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Palette d'ordinateurs

Quelques critères pour choisir un ordinateur de plongée

Je vois souvent la question du choix d’un ordinateur revenir sur les réseaux sociaux, aussi bien que dans mon club de plongée. A chaque fois, la question est formulée sensiblement de la même manière : « Je vais passer mon N? (mettez-y N1, N2, N3 et même N4), à ton avis, quel ordinateur dois-je choisir ? ». Comme la plupart des plongeurs, je suis pris par le premier réflexe qui est de répondre « le même que le mien » ou « celui que j’ai » (et pour cause, si j’ai acheté le modèle « Trucmuche 2000 GTs », c’est que c’est à coup sûr le meilleur ! ), mais ce n’est pas la bonne façon d’aider un plongeur ou une plongeuse en plein questionnement sur cet investissement, d’autant plus que l’offre du marché, est pléthorique, aussi bien du côté des montres, que des ordinateurs de poignet ou des ordinateurs en console, sans compter les ordinateurs « Tek »… Le but principal de ce billet est donc d’apporter une aide aux plongeurs qui se posent ce type de question. Je vais tenter de ne pas avoir d’avis péremptoire et je vais dresser une liste (non exhaustive) de critères à prendre en compte pour aider dans ce choix cornélien.

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Redondance

La redondance, oui, mais jusqu’où ?

Au cours des formations de plongeurs que je suis amené à dispenser avec mes copains moniteurs (et monitrices), il y a toujours un moment où nous évoquons le principe de redondance… Notamment quand nous formons des plongeurs  N1, et que nous leur présentons l’usage de l’octopus, ou bien lorsque nous formons des plongeurs autonomes PA20 ou Niveau 2 et que je conseille toujours d’avoir un moyen de décompression alternatif au cas où son ordinateur tombe en panne, ou encore quand je forme des plongeurs N3, et que j’explique les problématiques du « What If ? » (qu’est ce qu’il se passe si ?) comme illustration de la nécessité de la planification et de la redondance. L’idée de ce billet, est donc de faire un point assez général sur le principe de redondance, et ce qu’il recouvre, d’en explorer les limites et de proposer quelques démarches où l’on peut soit l’alléger, soit le renforcer… Bien entendu, je ne prétends pas ici asséner des vérités immuables, mais plutôt porter des pistes de réflexion : Comme le dit l’adage populaire, « Un(e) plongeur(euse) averti(e) en vaut deux ! »

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Palier de sécurité

Le palier de sécurité, c’est utile ?

Chaque saison dans mon club, nous formons des plongeurs autonomes à 20 mètres. au cours de ces formations, nous abordons la décompression aussi bien en plongée technique que sur les aspects théoriques. La saison dernière, j’ai revu de fond en comble l’enseignement de ces aspects pour « alléger » la théorie sur les tables et renforcer la théorie et la pratique des ordinateurs de plongée. Néanmoins, la question du palier de sécurité ne tarde jamais à refaire surface. Ainsi, il y a toujours au moins un stagiaire qui me pose la question fatidique : « Le palier de sécurité, c’est obligatoire de le faire ? ». J’ai donc pensé intéressant le fait de partager mes idées, mes réflexions et ma pratique autour du « sacro-saint » palier de sécu !

Dans la suite, je vais faire un rapide historique pour situer comment est apparue cette pratique pour ensuite donner quelques pistes de réflexion par rapport à notre façon de plonger aujourd’hui.

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Scaphandre autonome

Un point sur mon équipement

Je mène actuellement une réflexion sur l’évolution de mon équipement de plongée. En effet, il est de bon ton, de mon point de vue, de toujours se remettre en question et de ne pas se contenter de certitudes plus ou moins réalistes ! Aussi, je me suis dit que partager mes choix d’équipement ne pouvaient qu’être bénéfiques, aussi bien à moi-même qu’aux autres plongeurs. Je vais donc faire une revue complète de mon matériel, en expliquant pourquoi je l’utilise, son niveau d’obsolescence, et ce vers quoi je pourrais m’orienter dans un futur plus ou moins proche.

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Carnet de plongée

Comment bien remplir son carnet de plongée ? (avec les outils d’aujourd’hui)

Lorsque j’ai effectué, au printemps 2015, la campagne de tests du magazine Plongeurs International, j’ai été amené à tester une quinzaine d’ordinateurs en situation réelle. La plupart de ces engins ont un logiciel associé permettant d’importer son contenu (vos plongées) vers votre ordinateur. L’évaluation de ces logiciels ne faisait pas partie de la couverture des tests, notamment par manque de temps : entre l’évaluation de tous les ordinateurs, il nous fallait aussi évaluer les détendeurs, les stabs, les palmes, les phares… Comme je devais changer d’équipement à chaque plongée, et donc notamment adapter mon lestage, cette expérience m’a permis notamment de recommencer une réflexion sur les éléments qu’il convient aujourd’hui de reporter dans son propre carnet de plongée. À l’heure de la dématérialisation, je me suis aussi posé la question si le carnet de plongée papier avait encore une utilité et/ou un avenir… D’autre part, je me suis rendu compte qu’il n’y a aucun « enseignement » sur la façon de le remplir correctement (à savoir quelles sont les infos indispensables à y faire figurer et quels sont les autres éléments à y inclure), cela étant généralement expliqué rapidement par le moniteur après les premières plongées.

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