En Septembre 2015, j’avais publié un article où je proposais une progression pour obtenir la qualification de « Plongeur Autonome à 20 mètres (PA20) ». La mise à jour du Manuel de Formation Technique du 13 Février 2019 a profondément fait évoluer l’approche, et introduit de nouveaux attendus. Il était donc nécessaire que je revois cette progression afin de prendre en compte cette nouvelle version. Ce billet a donc pour objet de présenter la progression remise à jour. comme précédemment, elle doit bien entendu être comprise et analysée comme une trame qu’il conviendra d’adapter à chaque élève, en effet, aucun élève ne progresse à la même vitesse, certains acquerront les compétences plus rapidement que d’autres.
Formation
Trucs et astuces : Que faire en cas de perte de palanquée ?
La première fois que j’ai « perdu » un membre de ma palanquée, c’était au cours d’une sortie avec mon club à Plougasnou en juin 2011. Nous plongions sur le site de Menval. Ce site est une grosse roche isolée, couverte de faune fixée et dotée de beaucoup d’anfractuosités, propices au l’hébergement …
Comment se déroule une journée d’examen initiateur FFESSM ?
J’ai suivi la formation « TSI » (Tuteur de Stage Initiateur) en octobre 2015, car je souhaitais pouvoir accompagner au sein de mon club les plongeurs et plongeuses désireux de « passer du côté obscur » et d’acquérir les compétences pédagogiques pour enseigner notre passion. J’ai mis en œuvre une première fois cette qualification lors de la saison 2015/2016, mais, à titre personnel, je ne m’y suis pas épanoui, en effet, je n’y ai pas retrouvé ce plaisir pris à former des plongeurs, les voir acquérir des compétences, et plonger de leurs propres palmes. Et bien qu’ayant été plusieurs fois amicalement sollicité pour aller plus loin et passer le diplôme de Moniteur Fédéral 2ème Degré, je n’ai jamais donné suite… Cependant, cette année j’ai remis le couvert pour former au diplôme d’initiateur club FFESSM deux stagiaires de mon club, les sympathiques A. et M., tous deux plongeurs Niveau 3 désireux de participer à la vie de la commission technique de notre association. Nous avons organisé une équipe de 3 moniteurs TSI (avec mes amis C. et D.) pour nous partager la tâche, et avons bénéficié de la supervision en fin de formation de mon ami T., remarquable MF2 et qui est quelque part mon mentor… L’idée de ce billet est donc de raconter le déroulé d’une journée d’examen pour en démystifier le contenu…
les 5 qualités d’un (bon) moniteur
En août 2018, j’avais publié un billet tentant de lister les dix qualités qu’un (bon) Guide de Palanquée se devait d’avoir. Cet article, inspiré d’une publication de Gaël Chatelain, bloggeur bien connu dans le monde du management, m’avait permis d’échanger avec bon nombre de plongeurs/plongeuses et de moniteurs/monitrices. L’idée saugrenue m’est donc venue d’écrire le même genre d’article mais appliqué cette fois au moniteur(trice) de plongée FFESSM. Il faut bien entendu prendre ce que je vais vous soumettre avec du recul, un peu de bonne humeur, et surtout de la bienveillance !
Qu’y a-t-il dans la nouvelle version du MFT ?
La FFESSM est la fédération délégataire de l’état pour la définition et l’application du Code du Sport en France, pour la spécialité plongée en scaphandre. La déclinaison opérationnelle de ce code est effectuée dans le Manuel de Formation Technique, destiné aux encadrants et aux moniteurs. Ce manuel définit pour chaque qualification, et pour chaque brevet les diverses compétences et aptitudes à acquérir pour prétendre à exercer les prérogatives associées à un diplôme obtenu. Ce manuel est régulièrement mis à jour afin de prendre en compte des évolutions dans les pratiques. Le 13 Février 2019, une mise à jour assez importante a eu lieu, tant sur la forme que sur le fond. Le but de ce billet est donc d’en présenter les grandes lignes : L’idée ici n’est pas de regarder dans le détail chaque modification intervenue, et les conséquences associées sur les cursus de formation, mais plutôt de donner l’esprit général des changements survenus dans le manuel…
Un programme de formation Nitrox Confirmé
De mon point de vue, la plongée au Nitrox présente d’indéniables avantages par rapport à la plongée à l’air (j’avais déjà écrit un billet sur ce sujet en juin 2018, je ne reviendrai donc pas dessus). La formation « Plongeur Nitrox Confirmé » qui s’adresse à des plongeurs au minimum titulaire du brevet de Plongeur Niveau 2 FFESSM (ou équivalent) permet d’appréhender l’usage du Nitrox, non seulement en « mélange fond » mais aussi en « mélange décompression », notamment en manipulant des mélanges très riches en oxygène, voire de l’O2 pur. L’idée de ce billet est donc de proposer un programme de formation pour en voir les différents aspects et permettre l’utilisation du Nitrox en toute sécurité.
Le capelage en surface « pas à pas »
Au cours des formations auxquelles je suis amené à contribuer, j’ai pu constater qu’un geste technique, pourtant assez simple, est globalement mal maîtrisé par les plongeuses et plongeurs en formation. Je veux parler de la séquence capelage / décapelage en surface. En effet, en observant attentivement les stagiaires qui « passent entre mes mains », j’ai pu observer un manque de fluidité et d’automatisme sur la réalisation des différents gestes à enchaîner. L’idée m’est donc tout naturellement venue, de remettre à plat l’enchaînement attendu afin de donner des éléments factuels, aussi bien aux moniteurs qu’aux stagiaires qui doivent enseigner et réaliser cette séquence. Ce court billet aura donc comme objectif de détailler « pas à pas » la réalisation du capelage, et donner quelques trucs supplémentaires, notamment sur la séquence de décapelage en surface, en fin de plongée.
La redondance, oui, mais jusqu’où ?
Au cours des formations de plongeurs que je suis amené à dispenser avec mes copains moniteurs (et monitrices), il y a toujours un moment où nous évoquons le principe de redondance… Notamment quand nous formons des plongeurs N1, et que nous leur présentons l’usage de l’octopus, ou bien lorsque nous formons des plongeurs autonomes PA20 ou Niveau 2 et que je conseille toujours d’avoir un moyen de décompression alternatif au cas où son ordinateur tombe en panne, ou encore quand je forme des plongeurs N3, et que j’explique les problématiques du « What If ? » (qu’est ce qu’il se passe si ?) comme illustration de la nécessité de la planification et de la redondance. L’idée de ce billet, est donc de faire un point assez général sur le principe de redondance, et ce qu’il recouvre, d’en explorer les limites et de proposer quelques démarches où l’on peut soit l’alléger, soit le renforcer… Bien entendu, je ne prétends pas ici asséner des vérités immuables, mais plutôt porter des pistes de réflexion : Comme le dit l’adage populaire, « Un(e) plongeur(euse) averti(e) en vaut deux ! »
Bascule avant ou bascule arrière ? That is ze Question !
Quand un plongeur prépare le Niveau 1 de plongeur, ses moniteurs lui apprennent, conformément au Manuel de Formation Technique, en particulier sur le chapitre « Plongeur Niveau 1« , différentes techniques de mise à l’eau. Si on exclut la mise à l’eau par descente à l’échelle et le capelage en surface, il reste deux techniques à appréhender : le saut droit et la bascule arrière. Il existe cependant une troisième technique qu’il peut être intéressant d’enseigner : il s’agit de la « Bascule Avant ». L’objectif de ce petit billet est donc de détailler par le menu les techniques standard, et d’expliquer pourquoi j’aime la bascule avant, et en quoi je trouve, dans certaines conditions, cette façon de se mettre à l’eau plus sécurisante que la bascule arrière…
Ma combinaison étanche et la formation qui va avec !
Dans un article récent, je donnais quelques pistes pour aider au choix d’une combinaison de plongée, j’annonçais d’ailleurs dans cet article que je sautais le pas et que je me lançais dans l’investissement d’une combinaison étanche. J’ai réalisé mon achat, et j’ai pu profiter du salon de la plongée pour comparer divers modèles. J’avais restreint mon choix sur quatre modèles. Dans ce billet, je vais présenter les modèles que j’avais « short-listés », ainsi que le modèle qui a emporté ma décision, avec les critères que j’ai retenu. Dans la deuxième partie, je vais présenter la formation à l’utilisation d’une combinaison étanche que je vais suivre au sein du club dont je suis adhérent, le GEASM. Le contenu de cette formation a été mis au point par mon ami C. (que je remercie au passage pour le partage) et qu’il a gentiment accepté de me dispenser. On peut aussi trouver des cursus en ligne tel celui proposé par Patrick Poincelet au sein de la CTR Ile de France, en effet les supports présentant ce type de qualification ne manquent pas sur le sujet …