Depuis maintenant trois ans, j’ai systématiquement posé ma candidature pour être « plongeur testeur » lors de la campagne annuelle de tests matériel, organisée par l’excellent magazine » Plongeurs International « . Cette candidature s’effectue par e-mail, il suffit d’y joindre un curriculum vitae orienté plongée, et une lettre de motivation (comme quand on recherche un job, quoi !). J’ai donc envoyé un mail au magazine en décembre 2012, 2013 et 2014. Le 26 février dernier, alors que j’avais tiré un trait sur ma candidature, quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai reçu un appel téléphonique de Patrick Marchand, le rédacteur en chef du bimestriel, m’informant que j’étais sélectionné pour rejoindre l’équipe des testeurs de la saison 2015 ! J’ai immédiatement accepté de relever le défi, et j’ai pu me rendre disponible pour participer à cette aventure du 20 au 29 mars 2015. Je vais donc ici relater comment j’ai vécu cette semaine de l’intérieur (sans rien révéler sur les résultats des tests, pour cela il faut se procurer le magazine ). L’histoire des tests de Plongeurs International est par ailleurs disponible ici.
technique
Qu’est-ce qui change avec le nouvel examen de Guide de Palanquée ?
Depuis le 10 juin 2013 et la mise à jour du Manuel de Formation Technique FFESSM, l’examen permettant d’accéder au diplôme de plongeur Niveau IV « Guide de Palanquée » a été réformé et nous avons pu voir les épreuves profondément modifiées dans leur forme et dans le fond. La philosophie générale du nouvel examen est bien de s’assurer que les candidats présentent les aptitudes à emmener des plongeurs sur un site en sécurité, à rendre la plongée intéressante et à s’assurer du feed-back, bref à se comporter vraiment comme un guide et non plus seulement comme un « chef scout » qui est super fort en palmage, comme cela a pu être le cas par le passé.
Dans la suite, je vais tenter de lister les différences et les évolutions et je donnerai ma perception de l’évaluation des nouvelles épreuves.
La GoPro, un nouvel outil pédagogique ?
Lors de mon dernier anniversaire, j’ai reçu en cadeau une petite caméra GoPro, avec laquelle je compte bien immortaliser quelques images de plongée pour des rencontres insolites ! Cependant, j’ai réfléchi à comment je pourrais intégrer cet objet dans les formations que je dispense. Je me suis donc décidé à l’emmener avec moi pour les plongées techniques et voir ce que cela donnerait de filmer les apprenants en situation. Il faut savoir que je n’ai pas de formation photographique particulière, et je n’ai jamais pris la peine de suivre les formations photo/vidéo dispensées par la FFESSM. Je suis donc un parfait novice dans l’utilisation de ce type d’outil ! Voici donc ce que j’ai pu en et l’usage que je fais des montages que je suis amené à réaliser.
Comment choisir et gréer correctement un octopus ?
Mon article sur la procédure à appliquer en cas de givrage de détendeur a amené quelques commentaires sur ce blog et sur Facebook (dans le groupe Plonger en France). Ceux-ci m’ont conduit à pousser ma réflexion, et donc à publier un billet concernant le choix et le gréement du détendeur secondaire…. Encore une fois, cet article n’a pas vocation à expliquer la façon définitive de le faire, mais plutôt à alimenter une réflexion et à aider les plongeurs loisir de tous niveaux qui souhaitent améliorer leur appréhension de la sécurité en plongée. Je n’évoquerai donc pas les techniques de gréement issues de la plongée Tek du type règles DIR (Doing It Right) promues par l’organisation Global Underwater Explorers (GUE) qui, pour intéressantes qu’elles soient, ne s’appliquent pas dans le cadre de la plongée loisir et ne sont pas mises en œuvre dans les formations FFESSM N1, N2, N3 ou Guide de Palanquée auxquelles j’ai pu contribuer ou que j’anime…
La bonne réaction face à un givrage de détendeur
Nombreux sont les plongeurs et plongeuses qui plongent en hiver et/ou en eau douce, et qui ont été confrontés à un givrage de détendeur. En effet, lorsque la température de l’eau baisse aux alentours de 10°C (voire moins), nos matériels sont soumis à rude épreuve et peuvent entrer en débit continu du fait du froid ambiant. L’objet de cet article est de donner des explications sur ce phénomène et de fournir des consignes pour réagir en toute sécurité à ce type d’événement. Je commencerai par décrire comment le mécanisme d’apparition du givrage, puis j’évoquerai quelques moyens de prévention simples et enfin je détaillerai la procédure que j’ai pu appliquer à chaque fois que j’ai été face à cette situation…
Quelques éléments pour choisir un phare de plongée
En cette période hivernale, beaucoup de plongeurs et de plongeuses réfléchissent aux achats qu’ils vont effectuer en vue de leurs futures plongées. Parmi ces investissements, figure l’acquisition d’un phare ou d’une lampe de plongée. En une dizaine d’année, les évolutions ont été très grandes concernant la technologie des phares, aussi bien du côté des batteries (pour fournir l’énergie électrique) que des ampoules (pour la lumière)… Je ne souhaite pas produire ici un argumentaire de vente, mais plutôt apporter des éléments de choix aux plongeurs qui s’apprêtent à dépenser une somme rondelette pour un objet qui ne va leur servir qu’une trentaine de minutes par plongée…
Mes « petits secrets » pour avoir une bonne orientation subaquatique
Je vais m’attacher ici à donner quelques pistes sur l’orientation sans et avec instruments, ainsi que quelques « rituels » qui devraient permettre à tous de s’améliorer dans la pratique de l’orientation.
Les bulles, ça monte ? Oui mais pas toujours … !
Dans mon article précédent, je vous ai fait un rapide résumé de la croisière « Triangle d’or » que j’ai effectué avec S. (ma binôme préférée) ainsi que mon ami T. Sur l’ensemble de cette croisière, j’ai découvert que les courants violents auxquels les plongeurs peuvent être confrontés sont littéralement impressionnants ! Nous avons effectué cette croisière alors que nous sommes des plongeurs « expérimentés » : ma binôme est Plongeur Niveau 3 avec plus de 250 plongées en Manche, Atlantique, Méditerranée, et Mer rouge, tandis que T. est Moniteur Fédéral 2ème degré et totalise lui aussi un grand nombre de plongées, quant à moi, j’affiche « au compteur » environ 800 plongées) … Nous avons été soumis à un phénomène que je souhaite vous faire partager dans ce petit article….
Organiser une plongée technique en carrière
Chaque saison, j’organise ou je contribue à l’organisation de plongées techniques en carrière. La pratique de la carrière pour l’enseignement est un vrai plus à mon sens car elle permet de s’affranchir de beaucoup de contraintes liées à la mer (marées, courant, conditions météo, chaine des secours, …). par contre, ce milieu naturel a lui aussi ses spécificités et il convient de ne pas sous-estimer certains aspects faire en sorte que les apprenants et les moniteurs puissent plonger en confiance, en sécurité, et qu’ils y prennent du plaisir !
Je vais donc tenter dans cet article de présenter les points qui me tiennent à cœur et que je considère comme primordiaux pour qu’une plongée technique en eau douce soit réussie, ou tout au moins que les éléments mis en place favorise la pédagogie du moniteur et maximise la réussite de l’apprenant.
Comment bien choisir et utiliser un parachute de palier ?
Beaucoup de personnes parmi celles que je suis amené à former me posent un jour la question : « Qu’est ce que je dois prendre comme parachute de palier ? » Comme toujours, pour ce type de question, chaque moniteur aura sa propre réponse qui, grosso modo, ressemblera à « Celui que j’ai »… Pour ne pas tomber dans ce travers, je vais tenter d’apporter des éléments de choix objectifs pour éclaircir cet « épineux » problème.
Je vais volontairement évacuer la question du budget, car je considère que le choix d’un élément de sécurité tel que le parachute ne doit pas être guidé par une question d’argent, et j’ai trop souvent vu des préparants N2 acheter un parachute d’entrée de gamme qui ne dure que le temps de la formation… les soudures ne résistant pas au traitement de choc que le stagiaire leur font subir !