Cela faisait 3 ans que je n’étais pas retourné en Égypte pour plonger. Comme je l’ai souvent dit et écrit, la Mer Rouge est une drogue dure, et la sensation de manque ne met jamais longtemps à apparaître… Ainsi avec S., ma binôme préférée, nous avons décidé de réserver une croisière au printemps 2025. Nous n’avons pas longtemps tergiversé pour choisir notre itinéraire et le prestataire avec lequel nous allions mouiller nos palmes. Notre choix s’est porté sur le parcours « Nord Tiran » au départ de la marina de Hurghada : S. ne l’a jamais expérimentée et, pour ma part, je ne l’avais pas fait depuis ma fantastique expérience avec le regretté magazine « Plongeurs International » pour la campagne de tests matériel en 2015. Concernant le prestataire pour la croisière, nous n’avons pas hésité une seule seconde et nous avons décidé de passer par la compagnie Seabase, avec laquelle nous avions déjà effectué plusieurs croisières. Ce billet est donc un compte-rendu très (trop ?) détaillé de cette croisière pour peut-être vous donner envie de faire de même, et aussi partager quelques aspects d’organisation.
Égypte
Du gros, du petit, et de la tortue
Comme j’ai coutume de le dire, certains spots de plongée ressemblent à de la drogue dure. L’Indonésie, la Polynésie française et la Mer Rouge en font indéniablement partie. Quand on a trempé une première fois les palmes dans un de ces endroits de rêve, on ne souhaite qu’une seule chose, c’est de pouvoir y retourner, et ce quelque soit la formule de voyage retenue, hôtel/plongées ou croisière. En Avril 2020, j’avais initialement réservé une croisière plongée en Mer Rouge pour ma binôme préférée et moi. Deux confinements successifs et une chimiothérapie m’ont conduit à reporter ce projet à la Toussaint 2022. Mes deux filles se sont alors jointes à notre voyage. En voici un compte-rendu.