En août 2018, j’avais publié un billet tentant de lister les dix qualités qu’un (bon) Guide de Palanquée se devait d’avoir. Cet article, inspiré d’une publication de Gaël Chatelain, bloggeur bien connu dans le monde du management, m’avait permis d’échanger avec bon nombre de plongeurs/plongeuses et de moniteurs/monitrices. L’idée saugrenue m’est donc venue d’écrire le même genre d’article mais appliqué cette fois au moniteur(trice) de plongée FFESSM. Il faut bien entendu prendre ce que je vais vous soumettre avec du recul, un peu de bonne humeur, et surtout de la bienveillance !
Tous ceux et celles qui ont déjà goûté à la Mer Rouge le savent bien, cette mer agit comme un aimant pour tous les plongeurs qui y ont trempés leurs palmes. J’ai déjà effectué plusieurs croisières au départ d’Hurghada ou de Port Ghalib (je n’ai d’ailleurs pratiqué la Mer Rouge qu’avec cette formule), et je gardais un souvenir ému de la croisière nord que j’avais effectuée en 2011 avec S., ma binôme préférée, et mes deux filles A. et L., alors âgées de 19 et 16 ans. Après avoir effectué une « B.D.E. » (appelée aussi « Triangle d’or », car elle permet de plonger aux Îles Brothers, à Daedalus Reef et sur Elphinstone Reef), en 2013, et une « St John’s Reef » en 2017, j’ai voulu proposer à A. et L. de partager ces moments intenses de rencontre avec les grands pélagiques (et le grand frisson qui en découle) comme les marteaux de Daedalus et les longimanes d’Elphinstone… C’est donc en octobre 2018 que ce rêve éveillé s’est concrétisé. Comme à mon habitude, je vais faire un compte-rendu de cette croisière, et qui sait, cela vous donnera peut-être envie de plonger au Paradis !